Ah que nos pères étaient heureux
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Le rata
Si j’ai pour la cuisine un goût très prononcé
C’est grâce à ma cousine qui m’a éducaillée
C’est à ses connaissances que je dois de savoir
Avec un peu d’aisance faire un œuf au beurre noir !
Et le rata, et le rata, je connais qu’ça, je connais qu’ça,
C’est moi la cusinière de la troupe
Et le maggi, et le maggi, et le riz, et le riz,
Tout me sert à préparer la soupe.
Je fricote la popote sans jamais m’lasser,
Pour faire une omelette, j’m’y entends durement
J’élève dans une assiette trois douzaines d’œufs seul’ment
J’ajoute de la farine et une pincée de sel
Un peu de graisse surfine et puis du caramel.
Quand notre caisse est riche et les gens généreux
D’épargne je me fiche et je fais du copieux
Une bonne friture servie dans un p’tit plat
Ou de la confiture avec du chocolat.
Parfois j’ai la déveine, cela peut arriver
Malgré toute ma peine, voilà l’rata brûlé
Tout le monde ronchonne et veut me dégommer
Mais moi je leur chantonne pour les consoler
Dans les prisons de Nantes
Dans les prisons de Nantes,
Lang dililang landi landi landilililang
Dans les prisons de Nantes,
Y avait un prisonnier (bis)
Personne ne vint le vouère
Sauf la fille du geôlier.
Un jour, il lui demande
Que dit-on de moué en ville
On dit de vous en ville
Que vous serez pendu
Mais s’il faut qu’on me pende
Déliez-moi les pieds
La fille était jeunette
Les pieds lui a délié.
Le prisonnier alerte
Dans la Loire s’est jeté.
A la première brasse
Il manqua se noyer
A la deuxième brasse
La Loire a traversée
Dès qu’il fût sur l’aut’ rive
Il se mit à chanter
Je chante pour les belles
Surtout celle du geôlier.
Si je reviens à Nantes
Oui je l’épouserai
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier.